samedi 22 mai 2010

Artiste: Miss. Tic.



Femme artiste, elle parsème les murs de mots, accompagnés d'une femme à son image. Auteur de pochoirs, elle ne se reventique ni graffeur, ni taggueur, mais simplement comme artiste.
Ses dessins accompagnent depuis 1985 tous les quatiers de Paris, avec des messages allant de l'érotisme, à guerre, en passant par la réalité et la fiction.


Ainsi avec un seul îcone, de femme à son image, et des messages forts, Miss Tic impose son art dans la rue.
Mais parodoxallement, elle est aujourd'hui courtisée par des galleries, et même exposée par certain musée , comme le "Victoria & Albert Muséum" de Londres.

Miss. Tic. apparaît donc comme l'une des seule artiste urbaine, qui est aujourd'hui en vogue grâce à son style sauvage, mais qui arrive aussi à accéder à la reconnaissance de son talent, grâce à ses expositions en galleries et musées.

Margot.

Artiste : Barry McGee

J'ai découvert Instalations (2009) à la Biennale d'art contemporain de Lyon qui s'est déroulée en début d'hiver. Voici la description qu'en a fait la Biennale :
"Des stuctures en bois, des camionnettes, des graffitis, des sculptures taguées et des couleurs qui débordent dans des motifs à la fois décoratifs et hard-edge : l'oeuvre de Barry McGee explose naturellement au visage du spectateur. Barry McGee est la personne qui à pu le mieux concilier la pratique du graff et de l'art Urbain avec une véritable maitrise des matériaux et une technicité d'ingénieur. Son oeuvre, délibérément ouvert à la culture de la rue, incarne une zone tampon entre l'art érudit et l'art dit "populaire", un domaine des possibles qui fait fi des directives et injonctions Urbaines propres à la vie des grandes métropoles. "

C'est exactement le type d'oeuvres d'art qui ne peuvent exister que dans l'espace du musée.
Cette oeuvre m'a littéralement "explosée au visage" peut être car un si gros décor parait impressionnant encadré par les fins murs du musée. Peut être que la même oeuvre en plein air m'aurai paru plus légère... ?


Lucile.


Photo© Tom Powel

lundi 17 mai 2010

Artiste : Daniel Buren


On retrouve aussi l'effet des commandes publiques dans le street art, avec l'artiste Buren, et notamment avec ses célèbres colonnes de la cour du Palais Royal. Ici Buren a été choisit par le président de l'époque ( Mitterand) et le ministère de la culture en 1986, pour rénover l'ancien parking du Palais Royal.
Mais Buren n'est pas seulement l'auteur d'une seule oeuvre public. En effet, cet artiste expose en galleries, mais expose surtout d'autres oeuvres publics permanentes:



Margot et Lucile.

Commande Publique




















Aussi rebel soit-il, le street art n'échappe pas à la commercialisation et au succès.
A partir du moment ou un street-artiste reçoit et réalise une commande publique, peut il garder ce statut et toujours être considéré comme tel ? Ces oeuvres de style "Street art" perdent-t-elles toute leur signification lorsque elles ne sont pas volées à la rue ?

Nous pensons que le street art se scinde en deux et l'art urbain à part entière ne s'oppose pas au style street art. Ce dernier lui est complémentaire mais ne prône pas autant de valeurs.


Images : Banksy -> monkey-banana-detonator dans la rue ou sur toile !

*Banksy, personnage mythique de la scène graffiti, illustre artiste revendicateur, aucun fait social ne sait lui résister tant il est incisif et décoiffant dans son art http://www.banksy.co.uk/


Margot et Lucile.

jeudi 6 mai 2010

Oeuvres mobiles, Oeuvres privées !







En voyant des oeuvres mobiles certaines personnes se donnent le droit de les prendre sous prétexte quelles accessoiriserai leur intérieur. Sachant que l'artiste à délibérément créé cet oeuvre à l'extérieur pour la rendre accessible à tous, trouvez-vous ça normal de se l'approprier ?




Lucile et Margot.

"Street-Loi"








Pour la loi française, les formes de street art libres sont plus une détérioration des villes que de l'art. Cet art urbain n'est pas reconnu publiquement c'est pourquoi il est sujet à la destruction par les autorités publiques.